
Depuis des années, tel un gardien de phare,
le péager est fidèle au poste,
collectant les taxes de péage.
Aujourd’hui, le développement de nouvelles technologies,
impulsé par la Communauté Européenne
rend cette activité obsolète.
Et comme le gardien de phare,
le péager fera partie du folklore…
le péager est fidèle au poste,
collectant les taxes de péage.
Aujourd’hui, le développement de nouvelles technologies,
impulsé par la Communauté Européenne
rend cette activité obsolète.
Et comme le gardien de phare,
le péager fera partie du folklore…
Fini le sourire de la péagère après 4 heures de route : maintenant seul le débit compte et le haut si possible…
En effet, l’humain ne peut lutter contre les cadences de la machine : une voie télé péage c’est 200 à 300 véhicules/heure selon la configuration de la gare. Alors, tout est prétexte pour justifier l’installation de voies télé péages et à terme des systèmes satellitaires et/ou de paiement par communication mobile.
Tout d’abord, la croissance du trafic : le développement du réseau autoroutier est nécessaire pour faire face aux flux de trafic dans l’Europe élargie. Ainsi, les mouvements de délocalisation de certaines industries ont entraîné
l’accroissement du transport routier.
L’Europe élargie, c’est l’hypermarché du patron routier : tu as 2 chauffeurs pour le prix d’un !!!
D’autre part, la réduction de l’impact du transport routier sur l’environnement : Il y a trop de gaz à effet de serre ou d’émissions polluantes liées à la concentration de véhicules sur les plates-formes de péages. Les barrières physiques entraînent le freinage et le redémarrage de véhicules, phénomène jugé très polluant.
Enfin, l’amélioration de la sécurité routière et surtout la réduction de mouvement de monnaie
Quand on veut piquer son chien, on dit qu’il a la rage… et lorsqu’on veut automatiser, on brandit la pancarte de l’environnement, alors que cela n’a pas gêné le développement des barrières de péage pendant des années….
La sauvegarde de la planète… Vaste sujet qui justifie bien des décisions…
Mais…, alors ..., le taux de pollution engendré par un aller-retour PARIS-MALTE, en avion, lors la livraison des petits pains de Nicolas 1er sur le “PALOMA” … C’est pas polluant le kérosène ? Bon… c’est vrai, le pain Bio français, même sur un yacht, difficile de s’en passer quand on vient d’être élu président…
Le péager, lui fin 2010, goûtera son pain noir…
À l’heure actuelle, 50 % des transactions sont faites sur des voies télé péage ou automates, 50 % sur des voies manuelles dont 25 % environ par CB.
À terme, il est prévu de faire disparaître les barrières de péage pour que la plus grande partie des utilisateurs puisse payer sans s’arrêter… Seulement, comment vont payer les utilisateurs de l’autoroute qui ne sont pas équipés de badges, n’ont pas de portables ou GPS et qui ne possèdent pas de cartes bancaires (autant dire une infime partie des clients) ?
Les bornes tout paiement subsisteront de façon réduite pour les paiement en espèces.
Seul cancre : les clients qui n’ont aucun moyen de paiement. Problème récurrent puisqu’il perdure depuis des années : les péagers sont pour la plupart assermentés, mais ne suffit pas devant les tribunaux. La gendarmerie a très peu de temps pour l’identification d’usager en défaut de paiement.
PEAGERS DERNIERS DINAUSORES !
Malheureusement, les sociétés d’autoroutes, véritables pompes à fric pour actionnaires, continuent, aidées par certaines OS à les bercer d’illusions. En attendant fin 2010, date opérationnelle de la mise en oeuvre du système, ce personnel doit être maintenu sous anxiolytiques pour éviter tout mouvement de grève qui pourrait déboucher sur des pertes de gains, pire une chute de l’action…Tant de mépris, pour ces salariés qui ont donné entre 15 et 20 ans de leurs vies pour l’entreprise. Ils devront choisir entre un métier d’entretien autoroutier ou le licenciement pour mutations technologiques… Belle perspective d’avenir…