MOBILISONS NOUS LE 31 MARS
Le projet de “loi travail“ du gouvernement vanté par Manuel VALLS, avec le soutien de la CFDT, de la CFTC,
de la CFE/CGC et du MEDEF, est un recul du droit social en France.
Les dernières “retouches“ apportées par le premier ministre ne sont pas de nature à rassurer les salariés des entreprises françaises, toutes tailles confondues.
Le gouvernement souhaitait retrouver ses alliés de circonstances que sont la CFDT et le MEDEF, sans réformer
en profondeur son texte, tout en déclarant avoir l’appui des “réformateurs“ !!!
Comment peut-on penser que licencier plus facilement, baisser les salaires et revenir sur les droits sociaux
permettront d’embaucher ? Les dispositions actuelles sur le licenciement de moins de 10 salariés se solde par ...
3,55 millions de chômeurs (cat. A).
Après les cadeaux faits aux entreprises, Pacte de responsabilité, Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi (CICE), le
gouvernement y ajoute la “flexi-précarité“, en tentant de nous faire croire que ce projet législatif est porteur de
nouveaux droits pour les salariés.
Qui peut imaginer que les dispositions de cette loi ne s’appliqueraient pas sur APRR ?
Ces soi-disant “nouveaux droits pour les salariés“ ne servent qu’à apporter plus de flexibilité pour le
démantèlement du droit du travail, le chantage à l’emploi pour baisser les salaires et la remise en cause des droits
sociaux au nom de la compétitivité, à savoir :
La possibilité pour une entreprise de licencier sans avoir de difficultés économiques, la suppression de la visite
médicale obligatoire, la possibilité par accord de majorer seulement de 10% les heures supplémentaires, la
possibilité par accord d'allonger le temps de travail, la possibilité de fractionner les 11 heures de repos
hebdomadaires, l'augmentation du travail de nuit, la baisse de rémunération des heures complémentaires pour les
temps partiels, la modulation du temps de travail sur 3 ans, la durée de vie réduite des accords d'entreprise (5 ans
max.), la possibilité de contourner les syndicats en organisant des référendums, la possibilité par accord d'imposer
aux salariés une baisse de leur salaire et une modification de leur temps de travail, la suppression du minimum de
6 mois de salaire à titre de dommages et intérêts en cas de licenciement injustifié, et l'abaissement de 12 à 6 mois
en cas de licenciement pour inaptitude à la suite d'un accident du travail ou de maladie professionnelle sans
recherche de reclassement, ...
Cette journée doit exprimer un refus de l’austérité et de la flexibilité,
pour aujourd’hui ...... et demain,
ainsi que l’exigence de réponses nouvelles pour les droits sociaux et l’emploi
ainsi que l’exigence de réponses nouvelles pour les droits sociaux et l’emploi
Les modifications apportées au code du travail, et à la loi, permettront à l’employeur d’exercer toutes formes de
chantage à l’emploi, aux conditions de travail et à la rémunération des salariés pour les contraindre à accepter des
organisations de travail synonymes de flexibilité et de précarité accrues.
Chez APRR, la CGT intervient fréquemment pour faire respecter les Accords d’entreprise et les textes, comme l’AE 1996.4 et la note d’application du Repos Hebdomadaire.
Chez APRR, la CGT intervient fréquemment pour faire respecter les Accords d’entreprise et les textes, comme l’AE 1996.4 et la note d’application du Repos Hebdomadaire.
Imaginez ce qui se passerait si ce projet de loi était adopté...
FAISONS-NOUS ENTENDRE TOUS ENSEMBLE LE 31 MARS CONTRE UN PROJET DE LOI
QUI REMET EN CAUSE NOS DROITS ET NOS CONDITIONS DE TRAVAIL
EN REJOIGNANT LES CORTÈGES NATIONAUX
QUI REMET EN CAUSE NOS DROITS ET NOS CONDITIONS DE TRAVAIL
EN REJOIGNANT LES CORTÈGES NATIONAUX
La CGT a déposé un préavis de grève le 30 mars 2016 couvrant l'amplitude horaire du poste P3 et le 31 mars 2016,
couvrant l'amplitude horaire des postes P1, P2, P3
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