RAU, vos infos CGT JANVIER 2018

LA CGT VOUS PRÉSENTE SES MEILLEURS VŒUX 

POUR CETTE NOUVELLE ANNÉE 

Ordonnances travail

Les effets indésirables de la potion du docteur MACRON se font déjà sentir. Quelques jours

seulement après la parution des décrets d’application, certaines boites (PIMKIE, PSA, ENGIE, etc.) veulent mettre en place la Rupture Conventionnelle Collective (RCC) qui permet de licencier sans motif économique même si l’entreprise se porte bien, sans obligation de reclassement, ni de plan de formation pour les salariés concernés. Même si cela relève du volontariat, nul doute qu’une pression “amicale“ de la hiérarchie finira par persuader les récalcitrants de faire leur baluchon.

Si la RCC ne peut pas se mettre en place, le gouvernement met à disposition des employeurs des lettres types de licenciement pour être à l’abri des conseils de Prud’hommes, et même si le salarié souhaite contester, il ne dispose plus que d’un an pour le faire, au lieu de deux avant la loi ! On dit merci qui ? 

Contrat de chantier (ou d’opération)

La branche autoroute (ASFA) convoque les organisations syndicales pour début février afin de réfléchir à la mise en place du contrat dit “de chantier“ au sein de nos sociétés. Ce dispositif est généralisé à toutes les entreprises par les ordonnances travail (décidément).
Cela se traduirait par la disparition programmée du CDI et offrirait à nos patrons une plus grande flexibilité et pour les salariés, plus de précarité à travers la généralisation de ce type de contrat. 

Changements d’horaires

La CGT constate de plus en plus l’utilisation sournoise de l’accord d’entreprise 1988-6 portant sur les heures décalées. Cet accord permet à l’entreprise de modifier les horaires de travail, sur des motifs précis ayant un lien direct avec les besoins du service, et offre des compensations financières aux salariés concernés.

Hors, on ne peut que déplorer la façon dont la Direction cherche à contourner cet accord, pour modifier les tours de services initiaux et éviter la rémunération qui doit en découler.
La CGT suggère aux salariés de ne plus signer les demandes de changements d’horaires, afin de permettre aux instances représentatives du personnel d’obliger la Direction à respecter ses engagements et lui faire cesser toute acrobatie intellectuelle qui consiste à ne pas appliquer des accords qu’elle a elle même signée.