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07/12/2018

RAU, vos infos CGT DECEMBRE 2018


CAP LIBRE (suite)
Même si la Direction se montre rassurante quant au délai de mise en place du flux libre et de ses conséquences sur l’emploi, 3 tests verront le jour en 2019 : Fontaines, Clermont et Dijon. La CGT a interpellé la Direction lors du CCE du 20 novembre, cette dernière nous “assure“ que ces essais seront transparents et ne préfigurent pas la vision du flux libre. Néanmoins, si la RCEA tombe dans l’escarcelle d’APRR et si le dossier d’un péage sans barrière est retenu, ce sera une expérimentation grandeur nature. Et que penser des besoins de personnel supplémentaire en back office, quand la CGT demande combien de salariés sont prévus pour gérer cette nouvelle concession et que la Direction a du mal à répondre ? 

GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et des compétences)
Le 7 novembre, s’est tenue la réunion de suivi de la GPEC. Rien de nouveau sous le soleil, sous couvert de non mutation et non licenciement, la Direction ne donne pas l’impression d’anticiper réellement sur les évolutions d’effectif, comme par exemple sur le dossier RCEA dont nous faisons référence plus haut. Elle prétend ne pas avoir d’idées sur le devenir des métiers d’APRR ! La commission ne peut que constater la décroissance des effectifs au gré des départs. Et que dire de la compétence, même si les plans de formations ne manquent pas ? Pour l’essentiel, ils ne sont qu’une mise à niveau des métiers ou l’acquisition des nouvelles taches suite aux restructurations de l’entreprise, mais ne permettent pas d’acquérir les compétences pour se projeter dans une nouvelle carrière professionnelle. En clair, tu postules d’abord et si tu as la chance d’être retenu, c’est seulement à ce moment que tu auras une formation qualifiante. C’est peut être ce qui explique en partie le sentiment d’amertume que tout est joué d’avance pour des postes à responsabilités. 

Egalité Femme/Homme et QVT
La négociation a commencé avec un bilan sur l’égalité de traitement en termes de salaire, d’emploi, et de recrutement. On constate que les objectifs du dernier accord ne sont pas tous atteints, même si la Direction se félicite d’avoir progressé. Il faut plus de détails, comme sur la comparaison des salaires par exemple. La Direction annonce une différence de salaire de l’ordre de 1 % en faveur des hommes, mais le comparatif se fait sur trois catégories : exécution, maitrise et cadre ! Il faut descendre au niveau des métiers pour pouvoir comparer.
Concernant la qualité de vie au travail, la Direction met en avant une charte du droit à la déconnexion, charte mise en place suite à l’échec de la négociation ce qui, pour la CGT, ne se traduit pas par une avancé. Concernant le travail à distance, la Direction ne pousse pas vers le télétravail, dont la dernière tentative d’accord s’était soldée par un échec.
Sur ces thèmes d’égalité F/H et QVT, la CGT a obtenu :
  •   Des indicateurs sur les grandes familles de métiers, qui permettront une meilleure lecture dans le cas de déséquilibres salariaux.
  •   La possibilité pour un salarié de conserver son logement 12 mois en cas de congé parental d’éducation.
  •   L’augmentation du paiement des majorations de P3 et de l’astreinte pour les salariées enceintes n’effectuant plus ces contraintes à leur demande.
  •   La convocation à une formation professionnelle devra être envoyée 4 semaines avant le départ.
  •   Pour les salariés temps partiel souhaitant augmenter leur taux d’emploi, la Direction priorisera les demandes dès lors que l’activité le permettra.
    La CGT rappelle que l’application conforme de cet accord ne peut être que synonyme de
    progrès social. 

Petit mémento : renvoi à la soupe, dépassement d’heure et RH
Afin de gérer un événement exceptionnel pouvant avoir de fortes incidences sur le trafic, il peut vous être demandé de regagner votre domicile dans le but de pouvoir vous faire intervenir ultérieurement. Cependant quelques règles simples sont à connaitre :
  •   Le salarié est libre ou non d’accepter de repartir.
  •   En cas de retour, un bon de sortie doit vous être obligatoirement délivré.
  •   Tout poste commencé est réputé payé. Le salaire de base sera maintenu sur la partie du poste non effectué.
    A NOTER : les majorations des Dimanche, jour férié et horaires décalés ne seront pas maintenues lors du renvoi au domicile. L’heure du début de l’astreinte n’est pas modifiée, il n’y a pas de paiement d’astreinte pendant la période de renvoi à la soupe.
  •   Retour au domicile avec programmation de l’horaire de retour au travail : dans ce cas les heures en dehors du poste initialement prévu sont rémunérées en heures décalées exceptionnelles, le salaire de base n’est pas maintenu.
  •   Appel après le dernier poste pour décalage du poste du lendemain : dans ce cas, seules les heures réalisées en dehors du poste prévu seront payées en heures décalées exceptionnelles, le salaire de base sur l’horaire initialement prévu n’est pas maintenu.
  •   Suite à une intervention rattachée au poste de la veille, l’heure de prise de poste du lendemain pourra être décalée et la fin de ce poste ne pourra aller au-delà de 20H00. Les heures programmées au tour seront rémunérées.
    La fin de poste à 20 heures n’est pas une obligation, il pourra vous être proposé de repartir avant. Si vous acceptez, les heures non effectuées seront réputées payées mais là encore sans les majorations prévues. Les 11 h de repos s’appliquent pour un retour programmé (9h pour une intervention).

  •   Les heures supplémentaires effectuées peuvent être récupérées, mais uniquement à votre demande. Dans ce cas, seules les majorations seront rémunérées.
  •   Votre hiérarchie ne peut décider unilatéralement de réduire la durée de votre poste prévu du lendemain, car cela reviendrait à décider de la récupération des heures supplémentaires à votre place.
  •   Pour des raisons de sécurité, il est légalement possible de dépasser 10 h de travail pour aller jusqu’à 12 heures maximum. Cette décision est de la responsabilité de votre hiérarchie et donne lieu à une déclaration de l’entreprise à l’inspection du travail ainsi qu’une information à votre CE. Ce plafond d’heure peu s’effectuer en continu ou en poste découpé mais ne pourra en aucun cas dépasser l’amplitude de la journée civile 00h/24H.
Le repos hebdomadaire d’une durée minimale de 35 heures consécutives, l’amplitude journalière 0H/24H, plus 11 de repos quotidien, peut être suspendu pour des motifs de sécurité uniquement.
Les compensations seront le paiement des heures travaillées avec les majorations, et un repos compensateur d’une durée égale au temps d’intervention. Cette suspension devra faire l’objet d’une déclaration à l’inspection du travail.
 

1 commentaire:

Anonyme a dit…

JE M'ENGAGE JE VAIS COMMENTER ( comment t'es) TOUS LES ARTICLES NE SERAIT CE QUE POUR RECOMPENSER LE COMMENTEURISTE oui je sais c'est pas français mais je suis créatif