Bridage véhicules à 110 km/h
La direction avait le projet de brider certains véhicules à 110 km/h, en prétextant la démarche bas carbone et les économies en termes de carburant. La population des districts, ainsi que les AMP, étaient particulièrement ciblés par cette démarche infantilisante. Si la direction voulait “sauver la planète“, elle pouvait élargir cette démarche à l’ensemble des salariés.
La CGT, que ce soit en CSSCT Centrale ou en CSE Central, a demandé que l’entreprise fasse le choix de la pédagogie, mette en place une réelle formation sur les éco-gestes et fasse confiance aux bonnes volontés des salariés.
La direction nous a entendu et retire son projet de bridage des véhicules.
Demande de négociation sur l’horaire variable
La CGT a fait une demande de négociation sur le principe de l’horaire variable, afin de l’étendre aux CRP, centres de gestions, CAT, secrétariats des districts et agences péage, etc. Une OS s’approprie le sujet après coup en interpellant le DRH, lui demandant de mettre en œuvre l’horaire variable par note de service ! Curieuse façon de procéder....
La CGT ne s’oppose pas à une mise en place rapide, mais le fait qu’elle soit rédigée unilatéralement par la direction ne nous garantit pas la pérennité de l’horaire variable et ne s’appliquera pas à l’ensemble des salariés pouvant y avoir droit, comme par exemple les secrétaires de district.
La CGT précise qu’elle maintient sa demande de négociation afin de confirmer la mise en œuvre et les personnels concernés, la direction est d’accord.
Plages horaires au péage
Suite à l’intervention de la CGT sur l’interprétation hasardeuse que faisait la direction des plages horaires, un avenant censé apporter des solutions est proposé aux organisations syndicales. Cette nouvelle rédaction mettait en place une 4ème plage horaire dite de jour, de 7h00 à 19h00, avec le risque de voir une grande partie des postes programmés sur ce créneau. Les OS ne sont pas favorables à cette proposition, la direction nous propose de lui communiquer nos attentes.
Pour la CGT, l’application stricte des plages horaires matin, après-midi et nuit sans débordements, semble être une partie de la solution, ainsi que la création d’une plage horaire de jour, avec une amplitude maximum de 9h00 (exemples : 7/16, 8/17...).
Après avoir reçu les propositions des OS, la direction reviendra vers nous avec la proposition d’une nouvelle rédaction de ce projet d’accord.
Mobilité viabilité
La direction a demandé aux OS la modification de l’accord initial, augmentant la durée à 8 semaines maximum de la mission, limitée à 4 semaines par agent. Cet avenant apporte aussi la précision que la mission peut être effectuée par plusieurs salariés en même temps.
La CGT est signataire de cet accord.
Digitalisation tous azimuts
Pour que les salariés puissent se connecter à leur espace professionnel, en dehors d’une connexion APRR, la direction leur demandera d’installer un logiciel de sécurité sur leurs smartphones ou tablettes personnels. Le souci, c’est que les salariés sont de plus en plus sollicités par la digitalisation et leur téléphone personnel finit par devenir un matériel professionnel, avec le risque d’être connecté 24/24 avec l’entreprise.
La CGT demande à la direction qu’elle mette en œuvre sa volonté de conciliation entre vie privée et vie professionnelle en distribuant à tout le personnel qui le souhaite un moyen de communication avec tous les logiciels APRR, ce qui permettrait aux salariés de ne pas les utiliser sur leur temps de repos et sans recevoir des Pop-up et autres sollicitations professionnelles sur leur équipement personnel.
La direction ne se prononce pas.
Protocole d’accord pré-électoral et droit syndical
La direction et les OS ont fini la négociation sur ces 2 thèmes. Les élections professionnelles par vote électronique auront lieu du 30 octobre au 8 novembre et du 20 au 23 novembre dans le cas d’un second tour.
La fusion des régions Paris et Rhin, donne lieu à la création d’un établissement Paris-Rhin composé d’environ 1070 salariés. Afin de faire fonctionner les instances et prendre en compte les besoins des CSE, la CGT a demandé des moyens adaptés afin que les élus puissent répondre aux sollicitations des salariés, porter leurs réclamations auprès de la direction et permettre un bon fonctionnement des commissions en charge des œuvres sociales.
La direction a répondu favorablement à certaines demandes de la CGT, ce qui permettra aux Instances Représentatives du Personnel de défendre les intérêts des salariés.
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