
LE SYNDICAT CGT APRR TIENT EN PREMIER À REMERCIER LES SALARIÉS QUI, PAR LEUR PARTICIPATION AU MOUVEMENT DE GRÈVE DU 17 JUIN, ONT MONTRÉ LEUR DÉTERMINATION À DÉFENDRE LEURS DROITS ET LEUR ATTACHEMENT AUX 35 HEURES ET AU RESPECT DES ACQUIS.
Le bilan de cette grève est globalement positif au niveau de la participation avec des variantes importantes et difficiles à justifier suivant l‘activité ou le district. Dans les services administratifs à part quelques points très localisés le taux de grévistes était faible voire inexistant, il faudra intégrer ce constat pour l’avenir car non seulement cette inertie plombe le résultat en %, et après tout s’ils ne se sentent pas concernés et contents de leur sort, ne faudrait il pas les “exonérer“ des prochaines revendications ?
Des atteintes caractérisées au droit de grève on été diligentées ici ou là par une hiérarchie de plus en plus pro-patronale (On ne dis pas anti-syndicale ….. mais est-ce que l’on peut appeler ça des syndicalistes ?) allant jusqu'à trouver des représentants syndicaux pour remplacer les grévistes avec un zèle non enviable pour quelqu’un de normalement constitué syndicalement.
Mais des salariés de base n’ont pas, non plus, fait montre de plus d’honneur en remplaçant au péage des collègues grévistes.
Le droit de ne pas faire grève nous le reconnaissons , quant à remplacer les collègues grévistes…!!
Nous admettons que c’est une “posture“ assez méprisable, et comme on ne prête qu’aux riches, il n’y a aucune raison de ne pas les considérer avec l’intérêt qu’ils méritent c’est pour dire. Pas besoin de faire de dessins, juste une interrogation quand ils se regardent dans la glace en se rasant, et dans ceux là tous ne se rasent pas et pour cause , bien que ???? .
Dès le début des négociations, la Direction reconnaissait qu’il y avait des problèmes de plus en plus récurrents dans l’activité péage.
La CGT l’a toujours dénoncé en signalant l’accélération de la dégradation des conditions de travail et revendiquait de vraies solutions pérennes pour le péage.
Malheureusement une fois le constat posé, la Direction se sert encore une fois de négociations pour enfoncer le clou en souhaitant une polyvalence accrue et à moindre coût, la destruction des tours fixes, etc.
Receveurs, receveurs chefs :
La Direction souhaite que les receveurs et receveurs chefs, en plus de leur fonction de percevoir le péage, puissent faire :
_ l’accueil du client, le contrôle des installations, l’assistance en voies automatiques, l’assistance clients en gares automatiques, le contrôle fraude, etc.
Continuant sur sa lancée, et jugeant que cela ne suffisait pas, les agents devront en plus, opter obligatoirement pour la polyvalence en ayant le “choix“ entre :
_ La polyvalence maintenance ….
_ La polyvalence technique ….
_ La polyvalence clientèle ….
Ces postes n’entraîneront pas le paiement de la polyvalence (??), néanmoins, dans sa grande bonté, la Direction octroie 4 points d’indice, admettez que le compte n’y est pas .
La Direction annonce que les salariés occupant provisoirement un emploi à l’échelle supérieure percevront l’indemnité différentielle.
Quelle hypocrisie, car dans cette nouvelle organisation du travail, les salariés exécuteront “à temps plein“ des taches jusqu’alors effectuées par des agents d’une échelle supérieure.
La CGT revendique le paiement de la polyvalence pour les salariés concernés par cette “réforme“, il est anormal que les APRR se “payent“ des agents à moindre coût et exigent de ces derniers des fonctions relevant de l’échelle supérieure.
AMQ :
La société souhaite “valoriser“ la technicité de l’AMQ. Pour cela, elle envisage de passer ces agents à l’échelle 8.
La crainte pour les AMQ, c’est que valorisation rime avec multiplication …. des taches, des fonctions, des responsabilités, etc.
Il est original, mais néanmoins assez significatif que ces postes qui ont “subi“ la classification il y a peu de temps, n’ont pas été pesés a ce moment dans l’échelle 8 .
Quant à dire que ces calculs de pesées de postes ne sont pas crédibles il n’y a qu’un pas, que nous nous empressons de franchir sans hésiter.
CDIA :
Pour les CDIA, la Direction fait un peu mieux, on n’ose pas dire “moins pire“ que l’accord existant Mais là aussi il y a de la marge au vu de l’utilisation scandaleuse de cet accord sur certains sites au mépris des conditions de travail en manipulant les tours de service par incompétence du prévisionnel et/ou pour conforter leur pouvoir local. II y a urgence a trouver des solutions sur ce point car le risque que les agents “craquent“ est évident .
La CGT a d’ailleurs, et ce depuis plusieurs mois interpellé la Direction sur ce point, sans que la prise en compte de ce dossier ait été à la hauteur des risques constatés.
Les propositions de la Direction sont de trois ordres principaux :
_ 1/3 du temps planifié sans modification de poste durant cette période.
_ Délai de prévenance inférieur à 24H, paiement en heures exceptionnelles, le salarié peut refuser librement
_ Délai de prévenance entre 24H et 7 jours, majoration à 25%, le salarié peut refuser jusqu’à 5 fois par an.
Là encore, la Direction ne manque pas d’air en soulignant que l’accord sur les heures décalées s’applique aux CDIA. En effet, dans l’accord 1988/6, les salariés sont payés en heures majorées quand le décalage intervient dans les trois semaines et de 0H à 72H, l’agent refuse autant de fois la modification de ses postes, ce qui lui permet de concilier vie professionnelle et vie privée.
De plus, il sera proposé aux CDIA d’effectuer entre 1 et 5 postes supplémentaires par an (dans quel but ?) et la possibilité de fractionner les postes, soit un par mois, soit tous avec indemnité de 3 points par poste (bonjour les dérives et petits aménagements entre amis)
Le risque, c’est des fractionnements avec des postes du style 8H/10H et 21H/23H par exemple.
Il n’est même plus fait mention des 28 jours de neutralisation. (Est-ce la suppression des 4 périodes insécables de 7 jours ???)
Cyclés de jour :
Les propositions de la Direction sont :
_ La durée du travail ramenée à 35H hebdomadaire en moyenne
_ Le temps de travail annuel porté à 1530H.
_ Le nombre de postes annuels 196
_ La duré de chaque poste varie entre 6H et 9H33
_ L’heure de début ou fin de poste peut varier de plus ou moins 2H.
Mais, quid des Jours fériés garantis et des 3 jours de repos annuels supplémentaires des cyclés 3x8 ?
La Direction souhaite que les Organisations syndicales apportent des propositions mais ne retient que les siennes, remplaçant la flexibilité par plus de flexibilité, mettant en place une “polycompétence“ aux taches exponentielles, des plages horaires laissées aux seules prérogatives des Districts “collant“ au trafic, sans prendre en compte la vie privée des agents et pouvant entraîner la remise en cause des jours de neutralisations, des jours de repos, etc.
Elle espère rendre complices les organisations syndicales en leur demandant de “participer“ à ce qui n’est qu’une destruction de l’activité péage, mais, pour la CGT, si la Direction ne revoit pas sa copie, il est hors de question d’avaliser cet accord qui sera lourd de conséquences pour des centaines de salariés.
La CGT vous tiendra informé au fur et à mesure et ne manquera pas de vous alerter de toutes les dérives.
Le bilan de cette grève est globalement positif au niveau de la participation avec des variantes importantes et difficiles à justifier suivant l‘activité ou le district. Dans les services administratifs à part quelques points très localisés le taux de grévistes était faible voire inexistant, il faudra intégrer ce constat pour l’avenir car non seulement cette inertie plombe le résultat en %, et après tout s’ils ne se sentent pas concernés et contents de leur sort, ne faudrait il pas les “exonérer“ des prochaines revendications ?
Des atteintes caractérisées au droit de grève on été diligentées ici ou là par une hiérarchie de plus en plus pro-patronale (On ne dis pas anti-syndicale ….. mais est-ce que l’on peut appeler ça des syndicalistes ?) allant jusqu'à trouver des représentants syndicaux pour remplacer les grévistes avec un zèle non enviable pour quelqu’un de normalement constitué syndicalement.
DES SORTES DE MUTANTS
Mais des salariés de base n’ont pas, non plus, fait montre de plus d’honneur en remplaçant au péage des collègues grévistes.
Le droit de ne pas faire grève nous le reconnaissons , quant à remplacer les collègues grévistes…!!
Nous admettons que c’est une “posture“ assez méprisable, et comme on ne prête qu’aux riches, il n’y a aucune raison de ne pas les considérer avec l’intérêt qu’ils méritent c’est pour dire. Pas besoin de faire de dessins, juste une interrogation quand ils se regardent dans la glace en se rasant, et dans ceux là tous ne se rasent pas et pour cause , bien que ???? .
POUR INFO SUR LA NÉGOCIATION PÉAGE
Dès le début des négociations, la Direction reconnaissait qu’il y avait des problèmes de plus en plus récurrents dans l’activité péage.
La CGT l’a toujours dénoncé en signalant l’accélération de la dégradation des conditions de travail et revendiquait de vraies solutions pérennes pour le péage.
Malheureusement une fois le constat posé, la Direction se sert encore une fois de négociations pour enfoncer le clou en souhaitant une polyvalence accrue et à moindre coût, la destruction des tours fixes, etc.
Receveurs, receveurs chefs :
La Direction souhaite que les receveurs et receveurs chefs, en plus de leur fonction de percevoir le péage, puissent faire :
_ l’accueil du client, le contrôle des installations, l’assistance en voies automatiques, l’assistance clients en gares automatiques, le contrôle fraude, etc.
Continuant sur sa lancée, et jugeant que cela ne suffisait pas, les agents devront en plus, opter obligatoirement pour la polyvalence en ayant le “choix“ entre :
_ La polyvalence maintenance ….
_ La polyvalence technique ….
_ La polyvalence clientèle ….
Ces postes n’entraîneront pas le paiement de la polyvalence (??), néanmoins, dans sa grande bonté, la Direction octroie 4 points d’indice, admettez que le compte n’y est pas .
La Direction annonce que les salariés occupant provisoirement un emploi à l’échelle supérieure percevront l’indemnité différentielle.
Quelle hypocrisie, car dans cette nouvelle organisation du travail, les salariés exécuteront “à temps plein“ des taches jusqu’alors effectuées par des agents d’une échelle supérieure.
La CGT revendique le paiement de la polyvalence pour les salariés concernés par cette “réforme“, il est anormal que les APRR se “payent“ des agents à moindre coût et exigent de ces derniers des fonctions relevant de l’échelle supérieure.
AMQ :
La société souhaite “valoriser“ la technicité de l’AMQ. Pour cela, elle envisage de passer ces agents à l’échelle 8.
La crainte pour les AMQ, c’est que valorisation rime avec multiplication …. des taches, des fonctions, des responsabilités, etc.
Il est original, mais néanmoins assez significatif que ces postes qui ont “subi“ la classification il y a peu de temps, n’ont pas été pesés a ce moment dans l’échelle 8 .
Quant à dire que ces calculs de pesées de postes ne sont pas crédibles il n’y a qu’un pas, que nous nous empressons de franchir sans hésiter.
CDIA :
Pour les CDIA, la Direction fait un peu mieux, on n’ose pas dire “moins pire“ que l’accord existant Mais là aussi il y a de la marge au vu de l’utilisation scandaleuse de cet accord sur certains sites au mépris des conditions de travail en manipulant les tours de service par incompétence du prévisionnel et/ou pour conforter leur pouvoir local. II y a urgence a trouver des solutions sur ce point car le risque que les agents “craquent“ est évident .
La CGT a d’ailleurs, et ce depuis plusieurs mois interpellé la Direction sur ce point, sans que la prise en compte de ce dossier ait été à la hauteur des risques constatés.
Les propositions de la Direction sont de trois ordres principaux :
_ 1/3 du temps planifié sans modification de poste durant cette période.
_ Délai de prévenance inférieur à 24H, paiement en heures exceptionnelles, le salarié peut refuser librement
_ Délai de prévenance entre 24H et 7 jours, majoration à 25%, le salarié peut refuser jusqu’à 5 fois par an.
Là encore, la Direction ne manque pas d’air en soulignant que l’accord sur les heures décalées s’applique aux CDIA. En effet, dans l’accord 1988/6, les salariés sont payés en heures majorées quand le décalage intervient dans les trois semaines et de 0H à 72H, l’agent refuse autant de fois la modification de ses postes, ce qui lui permet de concilier vie professionnelle et vie privée.
De plus, il sera proposé aux CDIA d’effectuer entre 1 et 5 postes supplémentaires par an (dans quel but ?) et la possibilité de fractionner les postes, soit un par mois, soit tous avec indemnité de 3 points par poste (bonjour les dérives et petits aménagements entre amis)
Le risque, c’est des fractionnements avec des postes du style 8H/10H et 21H/23H par exemple.
Il n’est même plus fait mention des 28 jours de neutralisation. (Est-ce la suppression des 4 périodes insécables de 7 jours ???)
Cyclés de jour :
Les propositions de la Direction sont :
_ La durée du travail ramenée à 35H hebdomadaire en moyenne
_ Le temps de travail annuel porté à 1530H.
_ Le nombre de postes annuels 196
_ La duré de chaque poste varie entre 6H et 9H33
_ L’heure de début ou fin de poste peut varier de plus ou moins 2H.
Mais, quid des Jours fériés garantis et des 3 jours de repos annuels supplémentaires des cyclés 3x8 ?
La Direction souhaite que les Organisations syndicales apportent des propositions mais ne retient que les siennes, remplaçant la flexibilité par plus de flexibilité, mettant en place une “polycompétence“ aux taches exponentielles, des plages horaires laissées aux seules prérogatives des Districts “collant“ au trafic, sans prendre en compte la vie privée des agents et pouvant entraîner la remise en cause des jours de neutralisations, des jours de repos, etc.
Elle espère rendre complices les organisations syndicales en leur demandant de “participer“ à ce qui n’est qu’une destruction de l’activité péage, mais, pour la CGT, si la Direction ne revoit pas sa copie, il est hors de question d’avaliser cet accord qui sera lourd de conséquences pour des centaines de salariés.
La CGT vous tiendra informé au fur et à mesure et ne manquera pas de vous alerter de toutes les dérives.
La mutation du péage ne peut servir d’alibi
pour dégrader les conditions de travail.
pour dégrader les conditions de travail.
Et d’ailleurs qui a mis en place cette mutation
et la fin du service public de qualité ??
et la fin du service public de qualité ??
Pourquoi faudrait–il que ce soit toujours les mêmes
qui fassent les frais de « ces progrès » et payent les pots cassés.
qui fassent les frais de « ces progrès » et payent les pots cassés.
Les salariés ont droit au respect de leur vie privée
en ne sacrifiant pas tout a l’entreprise,
ne perdons pas notre vie à la gagner.
en ne sacrifiant pas tout a l’entreprise,
ne perdons pas notre vie à la gagner.
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