Un drame a touché cette nuit la société APRR et le district de Mâcon dont un des agents a perdu la vie, percuté par un camion.
(SOURCE : JOURNAL DE SAÔNE ET LOIRE)L’accident s’est passé peu après 22 heures. Cet agent, « un chef d’équipe très expérimenté » selon le responsable de la société présent sur place, était à pied sur la chaussée. À cet endroit, cette partie de l’autoroute qui sert de bretelle d’accès à l’A6 dans la longue zone de travaux, en direction de Paris, depuis l’échangeur de Tournus, était fermée à la circulation. Quelques heures plus tôt en effet, un véhicule avait « bougé » le balisage qui matérialise l’accès et il devenait urgent de le remettre en place afin de bien guider les véhicules entrant sur l’A6. On ne sait encore comment, un semi-remorque a pu se frayer un chemin pour franchir la bretelle malgré sa fermeture. Surpris par la présence de l’agent qui était accompagné d’un collègue, cadre viabilité, le conducteur routier, originaire de Haute-Savoie, n’a pu éviter le piéton. Le choc a été violent projetant le salarié de l’autre côté de la glissière de sécurité. L’homme âgé de 45 ans, basé au district de Mâcon, est mort sur le coup.
Les secours sont pourtant arrivés rapidement sur les lieux mais ni la première équipe de pompiers ni les médecins du Smur de Chalon n’ont pu ramener la victime à la vie, trop durement touché au niveau de la tête.
Sur place c’était la consternation, chez les membres d’APRR, forcément, mais aussi chez les gendarmes du peloton autoroutier et chez les pompiers.
Frédéric Dune, directeur régional d’APRR, présent sur place, a renouvelé très solennellement, un message de prudence à l’attention des conducteurs qui empruntent cette zone de travaux. « Il faut respecter la limitation de vitesse et le balisage. Oui c’est contraignant mais c’est pour la sécurité de tous. »
L’enquête ne fait que débuter mais pour l'instant, on ne retenait ni vitesse excessive ni « faute caractérisée » de la part du routier. Une cellule d’aide psychologique va être mise en place très prochainement auprès des collègues de travail de la victime.
7 commentaires:
Bonjour,
Il y a un temps pour toute chose et en celui du deuil et du recueillement la CGT présente à la famille et à tout ses proches ses condoléances ainsi qu'aux collègues de travail.
Ce métier est dangereux et cet événement dramatique vient cruellement de nous le rappeller , tout et tous dans la réfléxion doit étre ciblé sur ce critère pour limiter ces risques en concervant les fondamentaux sans perdre de vue la Sécurité qui doit étre la priorité absolue et primer sur tout le reste .
Pour la CGT
Daniel MILAN
Pas de hasard la Direction ne peut pas nous voir,,,,,,,,,,,,du coup elle refuse de rencontrer les OS en nous appelant aux sens de la responsabilité ,,,,,,,,,
Faire un écran de fumée ,regarder le doigt quand on montre la lune et en plus nous prendre pour des demeurés ,,,,,,,
Pas classe comme quoi le salaire ne fait rien à la chose
La SECURITE n'est plus une priorité pour les dirigeants d'autoroutes seul le fric est important.... Faut il être fataliste et subir les décisions qui mettent à mal plus de trente ans vouées à la sécurité des agents autoroutier et des usagers ?
Les responsables de la mort de cet homme sont ces dirigeants d'autoroutes avec leur politique de rentabilité.
Bien entendu ce sujet est difficile ,grave bien sûr ;la hiérarchie de terrain parle en off de fondamentaux,de coeur du métier ,de taille critique,,,,on peut sur ces thèmes avoir des idées convergentes ,,,,,,,,,,,,les restructurations les réorganisations la gouvernance Eiffage sont très critiquées ,mais toujours en off !!!!!!!!!!en on il n'y a plus personne ,dangereux comme ambiance et je ne vous parle pas des groupes de travail qui inventent l'eau tiède voir le recul dans les voies de péage ,juste une remise en cause du Code de la route ,vous allez me dire il faut bien s'occuper ,et se taire à bon escient si on veut faire carrière et faire embaucher la famille .
Les salariés de aprr auront-ils connaissance des conclusions de l'enquête ???? J'en doute car leur responsabilité est totalement engagée ; 450 000 euros à l'année pour ce DG qui néglige la sécurité, qui réduit les effectifs, supprime des PCR, bientôt se sera au tour des viab, des sécu, des DR etc... mais ce DG a obtenu une promotion puisqu'il est devenu PDG de quel ordre sera son augmentation ???? Car il ne faut pas se leurrer il va s"augmenter.
Je porte bien mon nom : quand je parle dans mon précédent message de "leur responsabilité" je parle des dirigeants autoroutes.
Sur ce thème bien sur il faut rester carré ,ce qui se passe actuellement est inquiétant ,les salariés sont amenés dans des situations où les procédures sont décalées voir dépassées tout au moins pas adaptées aux changements à agir dans l'urgence sans autre choix ,on fait ,sauf que à force de dérives malheureusement le drame est résultat annoncé .
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