MOBILITÉ AU PEAGE
La réflexion concernant la mobilité au péage a débuté le 27 août. La Direction a présenté aux OS ses
attentes concernant le “rayon d’action“ des salariés de la filière péage :
- Pour les AMQ, la demande consiste à intervenir sur les gares adjacentes sans mobilité, ou occasionnellement sur un circuit voisin en mobilité.
- Concernant les receveurs et les SP, tous cycles de travail confondus, la mobilité débuterait à partir de 45 KM jusqu’à 65 KM, et au-delà, sur volontariat du salarié.
- Concernant les PAA, la direction va étudier la zone de travail.
- Pour les responsables d’activité, la zone de travail est l’agence péage
D’autres réunions de travail sont prévues, aucune négociation n’est vraiment entamée, la CGT restera vigilante sur ce dossier et sur les propositions de la Direction.
VIABILITÉ/SÉCURITÉ
La Direction, lors de la présentation de son projet, nous avait affirmé sans rire, que cette réorganisation
devait permettre d’améliorer les temps d’intervention, sans que cela ne nuise aux conditions de travail des salariés... La bonne blague, quand on se rend compte de la surexposition des agents depuis la mise en place de cette restructuration, à faire des tâches qui leur auraient valu des courriers il y a encore 4 mois. Sans compter les KM parcourus par les ASA... jusqu’à 600 en P3 !!!!
La CGT propose à la Direction de revoir sa copie pour recentrer les missions de chacun, afin d’apporter une réelle plus value aux métiers en intégrant par exemple pour le patrouilleur, le suivi des accidents, les prévisions de trafic, etc.
Cela permettrait aussi aux agents de viabilité d’effectuer leurs tâches plus sereinement, en évitant de commencer partout et de ne finir nulle part, pour pallier aux dysfonctionnements de cette nouvelle organisation.
Nous ne pouvons, hélas, que constater une démotivation générale des agents viabilité et sécurité, et même la hiérarchie, bien que silencieuse auprès de la Direction, avoue à demi-mot ne plus avoir les outils pour répondre aux nouvelles exigences de cette restructuration.
Pour pallier à cette “désorganisation“, la Direction a souhaité, de manière unilatérale et par note de service (une fois n’est pas coutume), favoriser la mobilité des salariés vers les sites en sous-effectif.
Dans le cas où aucun agent ne souhaiterait postuler, le site concerné resterait dans sa configuration actuelle, ceci pour éviter au maximum les recrutements externes. La politique du mercurochrome sur la jambe de bois a ses limites, ceci se faisant au détriment des conditions de travail.
Cette situation avait été annoncée dans l'expertise faite par les CHSCT, notamment ceux où était présente la CGT. Actuellement, une des deux organisations syndicales déclarées signataires de l'accord à l'époque,
et n'ayant pas voulu d'expertise, avoue publiquement en réunion CE, DP et CHSCT que cela ne fonctionne
pas et devient même risqué et dangereux pour les salariés. Le discours à géométrie variable et la mémoire
sélective deviendraient-ils la norme ?
La Direction continue à tirer sur la corde au risque de la rompre :
faut-il un mouvement social pour qu’elle daigne, enfin,
prendre en compte les doléances du terrain ?
1 commentaire:
BON OK je serais en gréve
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