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19/12/2016

RAU, vos infos CGT DECEMBRE 2016

MENSONGES ET CONTRE - VÉRITÉS 

Une organisation, qui se prétend syndicale, SUD, relaie plusieurs informations erronées sur le terrain, il faut rétablir la vérité sur cette tragi-comédie: 


1er ACTE 


SUD se défend d’avoir fait tomber le 1er protocole à cause du vote électronique : curieux, car dans un courrier interne, le DSC de ce “syndicat“ informe ses adhérents du danger que représente le vote électronique pour eux...
Lors de l’audience au tribunal, l’avocat de SUD déclare, entre autres, qu’une partie du personnel ne maitrise pas l’outil informatique, que la poste n’est pas une garantie d’acheminement du courrier et que tous les salariés pourraient être victimes de malandrins qui utiliseraient leurs codes d’accès pour voter à leur place.
Cela pourrait être comique si ce n’était pas tragique. Tout l’auditoire présent a entendu ces déclarations. SUD accuse les partenaires sociaux de mensonges, mais dans cette histoire, les menteurs ne sont pas ceux auxquels on croit. 


2ème ACTE 


Le protocole annulé, APRR n’a d’autre choix que de convoquer les organisations syndicales pour renégocier.
La Direction propose un accord au niveau du code du travail, largement insuffisant pour représenter les salariés vu la spécificité de notre entreprise. A la surprise générale, SUD, qui n’a pas dit un mot de toute la réunion, revendique de rester au niveau du code du travail, ce qui permet à la Direction de mettre en place une situation qu’elle n’aurait pas osé demander. On dit merci qui ?
C’est la première fois sur APRR qu’un syndicat demande à revenir au code du travail, ce qui s’apparente à un enterrement de 1ère classe du principe de progrès social. Quand on revendique en être le meilleur avocat, cela fait désordre, mais nous ne sommes pas arrivés à la fin de nos surprises.
Il faut ajouter que le vote électronique, qui était la cible principale de SUD, est maintenu et que maintenant, SUD revendique que chaque salarié puisse prendre part au vote électronique. On en perd son latin devant tant de contradictions. 


3ème ACTE 


Face à la réalité des difficultés qu’engendrerait cette situation inédite sur APRR et aux interrogations légitimes des salariés, la Direction propose aux organisations syndicales de revenir pour la 3ème fois à la table de négociation pour trouver un accord concernant le nombre de sièges dans les instances.
Ce qui nous surprend, c’est la position de SUD qui accepte cette négociation alors que sa revendication était de rester au niveau du code du travail, position assumée en informant les salariés qu’un nombre restreint d’élus n’aurait aucune influence sur le travail des instances.
SUD par son choix d’accepter la négociation, prouve que la situation n’aurait pas été tenable, le seul moment de lucidité de leur part.

Pire, l’organisation SUD, en signant le protocole à l’issue de cette 3ème négociation, va à l’encontre de tout ce qu’elle a dénoncé comme étant “illégal“ :
- DP supplémentaires pour tenir compte des effectifs, alors qu’elle accusait les OS de les avoir négociés en catimini avec la Direction.
- Regroupement des catégories socio-professionnelles dans les collèges DP, avec création d’un collège unique dans les Directions centrales pour tenir compte de la réalité du site, là où SUD revendiquait il y a peu, 3 collèges électoraux, alors que ce point était l’un des fondements de la saisie du tribunal d’instance par SUD qui reprochait le non respect de la législation, le non respect de l’ordre public et qui accusait les OS d’oublier les fondamentaux.
Que penser de leur signature qui met en place des collèges électoraux pire que ce que dénonçait SUD ?
- Composition des CE avec, en élus titulaires : 1 cadre, 5 maîtrises et 3 exécutions (1 cadre, 6 maîtrises et 4 exécutions lors du 1er protocole) alors que SUD clamait haut et fort que 1 cadre, 3 maîtrises et 2 exécutions, comme le prévoit le code du travail, aurait était suffisant pour faire fonctionner les instances. 


DERNIER ACTE 


Qui sont ces individus qui font tout et son contraire, qui nous accuse de ne pas connaître le droit jusqu’en justice et qui reviennent en négociation pour signer ce qu’ils ont dénoncé ?
Qui sont ces individus qui accusent le bureau du CCE de mauvaise gestion et qui oublient de préciser qu’une de leurs élues fait partie du bureau en étant la Secrétaire adjointe du CCE, qu’un de leurs élus est membre de la commission Locaux Vacances du CCE, et qu’à ce titre, s’il y avait mauvaise gestion, ils seraient complices !!
Qui sont ces individus qui ne signent quasiment plus d’accords d’entreprises sur APRR qui apportent des droits aux salariés, et qui se permettent de faire des leçons de morale, tout en précisant qu’ils signeraient les accords s’il n’y avait pas de majorité pour le faire ? Comment expliquer qu’ils ne signent pas l’accord sur l’intéressement pour une question de proportion entre part fixe et part variable ? Ne savent-ils pas que l’on peut appliquer les mêmes règles pour la participation, accord dont ils sont signataires ? Où est leur logique, si toutefois il y en a une ?
C’est facile de profiter du système tout en le critiquant...
Qui sont ces individus qui osent traiter la CGT de “crevards“, d’incompétente et de déloyale au prétexte qu’elle négocie des accords d’entreprise favorables aux salariés ? Ne sont-ils pas eux-mêmes le parfait exemple du “crevard“, quand ils revendiquent une situation à 6 élus et qu’ils reviennent signer pour 9 élus ?
Auront-ils la politesse de s’excuser auprès des salariés après avoir fait le contraire de tout ce qu’il ont dénoncé comme illégal. 

Comment faire confiance à SUD suite à toutes leurs voltefaces ? 

N’est ce pas de l’incompétence de dénoncer un accord et de venir en signer un qui comporte les mêmes éléments qui étaient les fondements d’une action en justice ? 

Après toutes ces mises au point, on peut comprendre que les salariés expriment leur volonté de sanctionner SUD, coupable de mensonges et de contre-vérités. 
 

REPOS HEBDOMADAIRE 


Après avoir été interpellée par la CGT, la Direction applique enfin le principe de la non reprogrammation unilatérale du repos hebdomadaire. Les OARQ auront la possibilité de demander un déplacement de leur RH à leur hiérarchie pour convenance personnelle.
Dans le cadre d’une programmation d’un poste sur un jour de RH, ils pourront indiquer s’ils sont d’accord et dans l’affirmative, s’ils souhaitent le paiement des heures en plus ou la récupération.
Cette procédure répond à l’application des textes conventionnels et permet aux salariés et à l’entreprise d’avoir une solution “gagnant-gagnant“.
La CGT restera vigilante quant à l’application de cette procédure pour tous les métiers et filières concernés par cette reprogrammation du RH. 


NÉGOCIATION HANDICAP 


Le 15 décembre, la Direction et les OS se sont réunies pour négocier l’AE handicap.
La CGT signe cet accord qui apporte de grandes avancées pour les personnes en situation de handicap :
- Des congés supplémentaires pour les salariés confrontés à une situation de handicap dans leur entourage proche
- La possibilité de travailler à 80% payer 100% dès l’age de 58 ans
- Possibilité de recherche d’emploi pour le conjoint lors d’une embauche et déménagement pris en charge par APRR meme si celui-ci est en dessous de 50 km
- Maintien de la rémunération jusqu’au reclassement ou licenciement lorsqu’un salarié est déclaré inapte
- Des partenariats avec des structures externes pour favoriser les reclassements
- L’engagement de la Direction de budgéter au minimum la somme des contributions dues à l’AGEFIPH pour cet AE 


PÉNIBILITÉ 


Sur ce thème, la Direction est plutôt dans une approche de prévention de la pénibilité, alors que la CGT était dans une hypothèse de reconnaissance et de compensation, en repos et/ou financière de la pénibilité spécifique à APRR.
Les OS ont jusqu’au 10 janvier pour envoyer
des propositions concernant la prévention, la Direction se gardant la possibilité de finaliser ou non cette négociation. La CGT ne peut que constater, et regretter, que ses revendications n’aient pas été retenues lors de l’accord initial 2014.5, entrainant la non signature de notre organisation
syndicale. 




LA CGT VOUS SOUHAITE DE PASSER 
DE BONNES FÊTES DE FIN D’ANNÉE

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