MENSONGES ET CONTRE - VÉRITÉS
Une organisation, qui se prétend syndicale, SUD, relaie plusieurs informations
erronées sur le terrain, il faut rétablir la vérité sur cette tragi-comédie:
1er ACTE
SUD se défend d’avoir fait tomber le 1er protocole à cause du vote électronique :
curieux, car dans un courrier interne, le DSC de ce “syndicat“ informe ses adhérents
du danger que représente le vote électronique pour eux...
Lors de l’audience au tribunal, l’avocat de SUD déclare, entre autres, qu’une partie du
personnel ne maitrise pas l’outil informatique, que la poste n’est pas une garantie
d’acheminement du courrier et que tous les salariés pourraient être victimes de
malandrins qui utiliseraient leurs codes d’accès pour voter à leur place.
Cela pourrait être comique si ce n’était pas tragique. Tout l’auditoire présent a
entendu ces déclarations. SUD accuse les partenaires sociaux de mensonges, mais
dans cette histoire, les menteurs ne sont pas ceux auxquels on croit.
2ème ACTE
Le protocole annulé, APRR n’a d’autre choix que de convoquer les organisations
syndicales pour renégocier.
La Direction propose un accord au niveau du code du travail, largement insuffisant pour représenter les salariés vu la spécificité de notre entreprise. A la surprise générale, SUD, qui n’a pas dit un mot de toute la réunion, revendique de rester au niveau du code du travail, ce qui permet à la Direction de mettre en place une situation qu’elle n’aurait pas osé demander. On dit merci qui ?
La Direction propose un accord au niveau du code du travail, largement insuffisant pour représenter les salariés vu la spécificité de notre entreprise. A la surprise générale, SUD, qui n’a pas dit un mot de toute la réunion, revendique de rester au niveau du code du travail, ce qui permet à la Direction de mettre en place une situation qu’elle n’aurait pas osé demander. On dit merci qui ?
C’est la première fois sur APRR qu’un syndicat demande à revenir au code du travail,
ce qui s’apparente à un enterrement de 1ère classe du principe de progrès social.
Quand on revendique en être le meilleur avocat, cela fait désordre, mais nous ne
sommes pas arrivés à la fin de nos surprises.
Il faut ajouter que le vote électronique, qui était la cible principale de SUD, est
maintenu et que maintenant, SUD revendique que chaque salarié puisse prendre part
au vote électronique. On en perd son latin devant tant de contradictions.
3ème ACTE
Face à la réalité des difficultés qu’engendrerait cette situation inédite sur APRR et aux
interrogations légitimes des salariés, la Direction propose aux organisations syndicales
de revenir pour la 3ème fois à la table de négociation pour trouver un accord
concernant le nombre de sièges dans les instances.
Ce qui nous surprend, c’est la position de SUD qui accepte cette négociation alors que
sa revendication était de rester au niveau du code du travail, position assumée en
informant les salariés qu’un nombre restreint d’élus n’aurait aucune influence sur le
travail des instances.
SUD par son choix d’accepter la négociation, prouve que la situation n’aurait pas été
tenable, le seul moment de lucidité de leur part.
Pire, l’organisation SUD, en signant le protocole à l’issue de cette 3ème négociation, va
à l’encontre de tout ce qu’elle a dénoncé comme étant “illégal“ :
- DP supplémentaires pour tenir compte des effectifs, alors qu’elle accusait les OS de
les avoir négociés en catimini avec la Direction.
- Regroupement des catégories socio-professionnelles dans les collèges DP, avec
création d’un collège unique dans les Directions centrales pour tenir compte de la
réalité du site, là où SUD revendiquait il y a peu, 3 collèges électoraux, alors que ce
point était l’un des fondements de la saisie du tribunal d’instance par SUD qui
reprochait le non respect de la législation, le non respect de l’ordre public et qui
accusait les OS d’oublier les fondamentaux.
Que penser de leur signature qui met en place des collèges électoraux pire que ce que
dénonçait SUD ?
- Composition des CE avec, en élus titulaires : 1 cadre, 5 maîtrises et 3 exécutions (1
cadre, 6 maîtrises et 4 exécutions lors du 1er protocole) alors que SUD clamait haut et
fort que 1 cadre, 3 maîtrises et 2 exécutions, comme le prévoit le code du travail,
aurait était suffisant pour faire fonctionner les instances.
DERNIER ACTE
Qui sont ces individus qui font tout et son contraire, qui nous accuse de ne pas
connaître le droit jusqu’en justice et qui reviennent en négociation pour signer ce
qu’ils ont dénoncé ?
Qui sont ces individus qui accusent le bureau du CCE de mauvaise gestion et qui
oublient de préciser qu’une de leurs élues fait partie du bureau en étant la Secrétaire
adjointe du CCE, qu’un de leurs élus est membre de la commission Locaux Vacances
du CCE, et qu’à ce titre, s’il y avait mauvaise gestion, ils seraient complices !!
Qui sont ces individus qui ne signent quasiment plus d’accords d’entreprises sur APRR
qui apportent des droits aux salariés, et qui se permettent de faire des leçons de
morale, tout en précisant qu’ils signeraient les accords s’il n’y avait pas de majorité
pour le faire ? Comment expliquer qu’ils ne signent pas l’accord sur l’intéressement
pour une question de proportion entre part fixe et part variable ? Ne savent-ils pas
que l’on peut appliquer les mêmes règles pour la participation, accord dont ils sont
signataires ? Où est leur logique, si toutefois il y en a une ?
C’est facile de profiter du système tout en le critiquant...
Qui sont ces individus qui osent traiter la CGT de “crevards“, d’incompétente et de
déloyale au prétexte qu’elle négocie des accords d’entreprise favorables aux salariés ?
Ne sont-ils pas eux-mêmes le parfait exemple du “crevard“, quand ils revendiquent
une situation à 6 élus et qu’ils reviennent signer pour 9 élus ?
Auront-ils la politesse de s’excuser auprès des salariés après avoir fait le contraire de
tout ce qu’il ont dénoncé comme illégal.
Comment faire confiance à SUD suite à toutes leurs voltefaces ?
N’est ce pas de l’incompétence de dénoncer un accord et de venir en signer
un qui comporte les mêmes éléments qui étaient les fondements d’une
action en justice ?
Après toutes ces mises au point, on peut comprendre que les salariés
expriment leur volonté de sanctionner SUD, coupable de mensonges et de
contre-vérités.
REPOS HEBDOMADAIRE

Dans le cadre d’une programmation d’un poste sur un jour
de RH, ils pourront indiquer s’ils sont d’accord et dans
l’affirmative, s’ils souhaitent le paiement des heures en
plus ou la récupération.
Cette procédure répond à l’application des textes conventionnels et permet aux
salariés et à l’entreprise d’avoir une solution “gagnant-gagnant“.
La CGT restera vigilante quant à l’application de cette procédure pour tous les métiers et filières concernés par cette reprogrammation du RH.
La CGT restera vigilante quant à l’application de cette procédure pour tous les métiers et filières concernés par cette reprogrammation du RH.
NÉGOCIATION HANDICAP

La CGT signe cet accord qui apporte de grandes avancées pour les personnes en situation de handicap :
- Des congés supplémentaires pour les salariés confrontés à
une situation de handicap dans leur entourage proche
- La possibilité de travailler à 80% payer 100% dès l’age de
58 ans
- Possibilité de recherche d’emploi pour le conjoint lors d’une embauche et
déménagement pris en charge par APRR meme si celui-ci est en dessous de 50 km
- Maintien de la rémunération jusqu’au reclassement ou licenciement lorsqu’un
salarié est déclaré inapte
- Des partenariats avec des structures externes pour favoriser les reclassements
- L’engagement de la Direction de budgéter au minimum la somme des
contributions dues à l’AGEFIPH pour cet AE
PÉNIBILITÉ
Sur ce thème, la Direction est plutôt dans une
approche de prévention de la pénibilité, alors
que la CGT était dans une hypothèse de
reconnaissance et de compensation, en repos
et/ou financière de la pénibilité spécifique à
APRR.
Les OS ont jusqu’au 10 janvier pour envoyer
des propositions concernant la prévention, la
Direction se gardant la possibilité de finaliser ou non cette négociation. La CGT ne
peut que constater, et regretter, que ses revendications n’aient pas été retenues
lors de l’accord initial 2014.5, entrainant la non signature de notre organisation
syndicale.
LA CGT VOUS SOUHAITE DE PASSER
DE BONNES FÊTES DE FIN D’ANNÉE
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