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23/03/2009

PROJET D’ACCORD PÉAGE


Seules 2 OS sur 8 souhaitaient parapher l’accord.
Pas la CGT, pourquoi ?


Conscient de la mutation technologique de l’activité péage, le syndicat CGT s’est totalement impliqué dans la négociation.

Le syndicat CGT a bien acté les avancées répondant à plusieurs de ses revendications dans le cadre de ces négociations au cours des réunions de travail, notamment en ce qui concerne le contrat CDIA dans la lisibilité et le prévisionnel des tours de service.

Le syndicat CGT n’est pas en situation de valider le dernier projet de l’accord car celui-ci institue une polyvalence systématique pour toute la filière péage ce qui devrait avoir comme conséquence une égalité de traitement entre les échelles VI (receveurs CDIA ou autre statut) et échelles VII.

Le dernier projet ne prend pas en compte cette revendication et ne respecte pas cette égalité de traitement ce qui n’est pas acceptable, même si le DRH a informé la CGT de tenir compte de cette situation avec des références en % de polyvalence par la suite, ce qui est assez aléatoire et sans obligation de résultat.

De plus, comme c’est un problème de fond, le socle de ce raisonnement devrait être pris en compte dans l’accord originel. Dans ce cas, il doit bien y avoir un référentiel et des évolutions de la définition d’emploi pour s’inscrire dans l’évolution de poste, contrairement à la solution proposée dans le projet d’accord où la Direction fait abstraction de la référence “travail égal/salaire égal“.

Le syndicat CGT a mesuré et calculé le coût financier de cet accord qui doit, selon un terme usité être “gagnant/gagnant“, mais sans se soustraire à la légalité inspirée de la justice sociale c’est un minimum.

Le fait que cet accord instaure plus “d’employabilité“ des salariés (terme d’ailleurs que la CGT ne revendique pas car il transforme le salarié en “outil“) devrait dans un premier temps faire diminuer le nombre des heures intérimaires de 25%.

Le coefficient du coût des heures d’intérim est de l’ordre de 2,2 d’après l’analyse de la CGT.
Le nombre d’intérim/an est mesuré à plus de 200 et les mesures revendiquées par la CGT font sur cette base un référentiel gagnant/gagnant avec une marge de masse salariale largement bénéficiaire pour la Société tout en respectant le code du travail et la justice.

Partant de ce constat, le syndicat CGT ne comprend pas que la Direction ne réponde pas favorablement à ses revendications et ne signera pas l'accord en cet état.

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